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Jeudi le 27 Septembre 2018 13:33:24 0 Jeune Afrique

Punchlines Présidentielles, élection du 7 octobre 2018 au Cameroun : Cabral Libii : « Paul Biya a l’argent mais il n’a pas le peuple »

Les phrases choc, les piques, les propos coup de poing des candidats ou leurs représentants, les flops, les tops, les chocs, les crocs…Sur le ring de la campagne électorale de la présidentielle du 7 octobre 2018 au Cameroun, avec SMART Magazine. Le candidat du parti Univers, a accordé une interview parue dans Jeune Afrique le 26 septembre. Voici quelques phrases fortes de cet entretien.

 

 

L’engouement manifesté par la population pendant cette campagne

 

"Beaucoup ne soupçonnaient pas un tel engouement. On disait que les Camerounais ne s’intéressaient plus à la politique. Mais il faut bien comprendre que c’est aux hommes politiques de susciter l’intérêt. C’est ce que j’ai voulu faire en apportant du sang neuf et en essayant de les convaincre que nous pouvions supprimer le verrouillage politique qui existe actuellement.
Depuis le début, je répète que le plus important est de faire en sorte que le maximum de citoyens s’inscrive  sur les listes électorales. Nous avions besoin d’un raz-de-marée et je crois que nous sommes en passe de l’obtenir. Bien sûr, c’est David contre Goliath. Nous sommes face à un parti au pouvoir qui peut utiliser l’argent public. La clé, c’est donc le raz-de-marée populaire. Paul Biya a l’argent mais il n’a pas le peuple".
L’effectivité des élections dans les régions anglophones
"Non. Il y a des zones où il n’y aura pas d’élection. À certains endroits, il n’y a plus rien. Les symboles de l’État ont été détruits et il n’y a que des militaires. Le vainqueur de la présidentielle ne sera donc pas élu par tout le pays. Le pouvoir en place n’a pas voulu régler la question à temps et on peut le comprendre : ce sont des zones qui ne lui sont de toute façon pas favorables ".
La différence entre le scrutin du 7 octobre prochain et celui de 1992
"Il y a plus d’inscrits et plus de moyens de contrôle. Encore une fois, nous devons surtout nous atteler à prouver notre victoire, sur la base des procès-verbaux. Paul Biya ne peut pas gagner. Donc, je peux me tromper, mais je pense que l’élection va se jouer entre Maurice Kamto et moi-même".
 
 

 

 

 

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